Bioéconomie : un axe de développement pour le territoire et pour l’économie du Grand Est
Depuis l’adoption en octobre 2019 du plan régional en faveur de la Bioéconomie, la Région Grand Est multiplie son soutien à la filière, appuyée par les acteurs locaux dont Ardennes Développement.
Avec 53% du territoire occupés par des terres agricoles les plus productives d’Europe, 111.800 emplois liés à la filière agricole/agroalimentaire et 1,9 million d’hectares de forêt, le Grand Est dispose de nombreuses ressources à valoriser. Une autre de ses forces est le tissu industriel et l’environnement propice à la R&D et à l’innovation, avec des acteurs majeurs de la filière tels que le pôle de compétitivité IAR (Industrie Agro-Ressources), ou le Centre Européen de Biotechnologie et de Bioéconomie (CEBB)…
La stratégie déployée par la Région Grand Est vise à concilier les objectifs de développement économique du territoire avec son ambition écologique et agricole. Pour y parvenir, elle pourra mobiliser jusqu’à un demi-milliard d’euros sur 5 ans pour le plan Bioéconomie. Cinq priorités ont été définies : les stratégies énergétiques locales, les bioraffineries territoriales, l’agriculture durable, les matériaux biosourcés et l’alimentation durable. Ardennes développement accompagne d’ailleurs actuellement sur le Pays Rethélois un projet d’entreprise sur cette dernière thématique : le projet Agronutris consiste à créer un élevage d’insectes pour produire de la protéine animale.
Afin de faire connaître la bioéconomie, voire de susciter de nouveaux projets, le pôle IAR, en partenariat avec la région Grand Est vient de lancer un portail internet regroupant des informations à l’échelle régionale sur la filière, les acteurs, les projets, les aides, les actualités… : www.bioeconomie-grandest.fr.
Engagé sur l’éco-développement et bénéficiant d’une filière agroalimentaire forte, ainsi que d’un savoir-faire industriel reconnu et de facilités en logistique, les Ardennes offrent un potentiel pour développer la bioéconomie ; certains industriels se sont déjà lancés sur le sujet de matériaux bio-sourcés, notamment dans la plasturgie (CEVA Technologies par exemple) ou dans l’intérieur de véhicule (Faurecia).